Knoxville Chicago
18 juillet - Café Cléopâtre
C’est mercredi dernier qu’avait lieu la deuxième et dernière représentation de Knoxville Chicago, hum pardon je veux plutôt dire, de Simon et Tyler présentent leur premier 28 minutes 45 secondes et 29 minutes 12 secondes. Un spectacle sous la forme d’un sketch en pièce de théâtre de façon parodique et un peu stand-up. Pour ceux et celles qui n’auraient pas eu la chance d’assister à une des deux représentations par manque de rapidité dans le clic gauche de souris d’ordinateur pour acheter des billets, parce que oui les deux représentations étaient complètes, c’est tout un spectacle hybride qui s’est offert à nous.
C’est au deuxième étage du mythique Café Cléopâtre que les corps abondaient dans la direction du rire. Simon et Tyler, de leurs prénoms, ont tout d’abord débuté en saluant la foule puis nous ont expliqués que devant nous se dérouleront stand-up et personnages. Le premier sketch qu’ils nous ont offert était en fait une pièce de théâtre d’une heure mettant en vedette Audrey Ann Tremblay, Laurence Laprise, Marie-Noël Cyr et Simon Beaulé-Bulman avec une mise en scène de Cédrik Lapratte-Roy.
Cette pièce portant le même nom que sa sœur, Knoxville Tennessee, présentée à pareille date l’an dernier, partage le même ADN de l’absurde.
Se déroulant dans la ville fictive de Chicago, deux bandes diamétralement opposées, les est-ouest de l’est et les ouest-est de l’est. Entre ces deux clans, une rivalité sans nom existe, et au sein de cette guerre, un amour naît. Est-ce que cet amour réussira à fleurir malgré la haine qui oppose les deux groupes? C’est l’épine dorsale qui habite le spectacle. On peut dire que l’histoire s’apparente à un Roméo et Juliette à la Grease sur les champignons magiques.
Comme le public présent ce soir-là, j’ai adoré cette pièce. Chaque phrase est ponctuée d’un rire, on arrive à peine à contenir notre souffle tellement on pouffe. L’écriture est fine et le jeu des comédiens magique. Pour ma part, ce sont les clins d’œil scéniques qui m’ont le plus marqué. Que ce soit le moment où des danseurs de swing sont venus se donner en spectacle pour le 5 minutes le plus long de l’histoire ou bien quand le spectacle en entier a été coupé par une « danseuse » du café Cléopâtre s’étant trompé de date pour son quart de travail, j’ai ri aux larmes. La touche «Simon et Tyler» ressortait définitivement dans le texte, venant briser le quatrième mur à plusieurs reprises, ce qui nous rendait en tant que public que plus investis.
L’heure de théâtre/sketch/stand-up a passé comme un éclair et il est vrai de dire qu’on en aurait pris plus. Chapeau à cette belle équipe qui brille à nous faire rire.
Par Mathilde Proulx